Accompagnement pour la levée de fonds et la due diligence

Accompagnement pour la levée de fonds et la due diligence
Sommaire

La levée de fonds est une étape clé dans la vie d’une start-up, notamment lors des phases de croissance rapide. Comme fondateur d’une start-up technologique, vous vous concentrez sur le développement de votre produit et l’expansion de votre marché. Cependant, pour accélérer votre croissance, attirer des investisseurs est souvent nécessaire. Cela implique non seulement de maîtriser les enjeux financiers, mais aussi de comprendre la due diligence exigée par les investisseurs.

Qu’est-ce qu’une levée de fonds ?

Une levée de fonds consiste à convaincre des investisseurs d’injecter des capitaux dans votre entreprise en échange d’une participation au capital. Cette étape permet à votre start-up de financer son développement, d’embaucher des talents, d’investir dans la technologie, ou encore de pénétrer de nouveaux marchés. Ce processus demande une préparation minutieuse et une transparence totale sur la situation financière de l’entreprise.

Lors d’une levée de fonds, vous allez principalement vous adresser à deux types d’investisseurs : les business angels et les fonds de capital-risque. Chaque investisseur cherchera à comprendre la viabilité de votre projet et son potentiel de croissance. Pour cela, ils vont scruter vos comptes avec précision, d’où l’importance d’une gestion comptable irréprochable.

La préparation financière pour une levée de fonds

Avant de vous lancer dans une levée de fonds, il est impératif de mettre en place des bases financières solides. Les investisseurs s’attendent à avoir une visibilité claire sur vos flux financiers et à comprendre comment on utilise leur capital pour générer de la valeur.

  • Bilan comptable complet : votre bilan doit refléter une image fidèle de la santé financière de votre entreprise. Assurez-vous que toutes vos données sont à jour et que vos états financiers sont cohérents.
  • Prévisionnel financier : ce document est nécessaire pour démontrer que vous avez une vision claire de l’avenir de votre entreprise. Il doit inclure des projections sur vos revenus, vos charges, et surtout sur la rentabilité attendue.
  • Tableau de bord de gestion : les investisseurs apprécieront d’avoir accès à des outils de suivi réguliers pour contrôler les performances de votre entreprise. Cela peut inclure des KPI financiers tels que la marge brute, le EBITDA, et la croissance des revenus.
Lire aussi :  Taux de rendement interne : méthode de calcul et applications pour vos projets

Comprendre la due diligence

La due diligence est une analyse approfondie de votre entreprise réalisée par les investisseurs avant toute levée de fonds. Elle vise à évaluer les risques liés à l’investissement et à s’assurer que toutes les informations fournies sont exactes. La due diligence couvre plusieurs aspects :

  • Financier : les investisseurs examineront en détail vos comptes, vos dettes, et vos flux de trésorerie. Ils veulent s’assurer que votre entreprise est bien gérée et qu’il n’existe pas de risques cachés.
  • Juridique : les aspects légaux, tels que les contrats avec vos clients, vos fournisseurs et vos employés, seront également scrutés. Toute irrégularité dans vos contrats peut constituer un frein à l’investissement.
  • Commercial : les investisseurs analyseront votre positionnement sur le marché, vos clients, et vos concurrents pour évaluer votre potentiel de croissance.
  • Opérationnel : ils vérifieront également si votre modèle d’affaires est viable et scalable. Cela inclut une analyse de vos processus internes, de votre équipe et de vos outils technologiques.

La due diligence peut être longue et complexe, mais elle est incontournable pour assurer la confiance des investisseurs. Un accompagnement expert peut faire la différence dans ce processus.

Les étapes d’une levée de fonds réussie

La réussite d’une levée de fonds repose sur une préparation rigoureuse et une stratégie bien définie. Voici les étapes clés à suivre :

  • Définir vos besoins en financement : identifiez précisément pourquoi vous avez besoin de fonds et à quoi ils seront destinés. les investisseurs s’attendent à ce que vous ayez une vision claire de l’usage de leurs capitaux.
  • Préparer votre pitch : le pitch est votre première opportunité de convaincre les investisseurs. Il doit être percutant, clair, et démontrer le potentiel de votre start-up. N’oubliez pas de mettre en avant les éléments financiers clés et votre proposition de valeur unique.
  • Sélectionner les bons investisseurs : il est primordial de cibler les investisseurs qui partagent la vision de votre entreprise et qui peuvent vous accompagner à long terme. Chaque investisseur apporte bien plus que des fonds : il peut offrir un réseau, des conseils, ou même une expertise sectorielle.
  • Gérer la négociation : la négociation des termes de l’investissement est une phase déterminante. Elle porte sur le montant des fonds levés, la valorisation de l’entreprise, mais aussi sur les droits des investisseurs dans la gouvernance de l’entreprise.
Lire aussi :  TVA : Simulateur en ligne gratuit et guide

L’importance de la transparence financière

Lors d’une levée de fonds, la transparence financière est primordiale pour établir la confiance avec les investisseurs. Votre gestion comptable doit être irréprochable pour éviter toute mauvaise surprise pendant le processus de due diligence. Les investisseurs ne se contenteront pas de votre bilan actuel, ils voudront également comprendre vos prévisions futures et comment vous comptez générer de la valeur à long terme.

Cela implique de fournir des rapports financiers réguliers et détaillés, mais aussi d’être capable d’expliquer chaque ligne de votre comptabilité. La rigueur et la précision sont les maîtres mots pour rassurer les investisseurs.

Pourquoi faire appel à un accompagnement professionnel ?

La gestion d’une levée de fonds et la due diligence demandent des compétences spécifiques que tous les fondateurs de start-ups ne possèdent pas nécessairement. Faire appel à un expert-comptable spécialisé dans les start-ups peut vous faire gagner un temps précieux et éviter des erreurs coûteuses.

  • Anticiper les questions des investisseurs : Un expert saura quels documents préparer en amont et quelles informations mettre en avant pour répondre aux attentes des investisseurs.
  • Optimiser vos états financiers : Un accompagnement professionnel peut vous aider à structurer vos comptes de manière à maximiser la valorisation de votre entreprise.
  • Gérer les aspects fiscaux : La fiscalité peut être un sujet complexe, surtout dans le cadre d’une levée de fonds. Un expert vous assurera que toutes vos obligations sont respectées et que votre situation fiscale est optimisée.

Comment se préparer à la due diligence ?

La due diligence peut parfois révéler des faiblesses dans la gestion ou la structure financière de l’entreprise. C’est pourquoi il est nécessaire de vous préparer en amont. Voici quelques conseils pour anticiper ce processus :

  • Organisez vos documents : assurez-vous que tous vos documents financiers, légaux et commerciaux sont accessibles et bien classés. Cela facilitera le travail des investisseurs et accélérera la procédure de due diligence.
  • Soyez transparent : si des points faibles existent dans votre entreprise, il est préférable de les signaler dès le début plutôt que de laisser les investisseurs les découvrir par eux-mêmes. Une approche transparente renforce la confiance et montre que vous maîtrisez votre sujet.
  • Auditez vos processus internes : avant la due diligence, effectuez un audit interne pour identifier d’éventuelles faiblesses dans votre gestion comptable ou opérationnelle. Cela vous permettra de corriger les erreurs avant qu’elles ne soient mises en lumière par les investisseurs.
  • Préparez-vous aux questions : les investisseurs vont poser de nombreuses questions sur vos comptes, vos contrats, et votre stratégie de développement. Assurez-vous d’être capable de répondre de manière précise et documentée à chacune d’entre elles.
Lire aussi :  Comment effectuer un calcul précis de la TVS pour votre entreprise ?

Les risques à éviter lors d’une levée de fonds

Une levée de fonds comporte des risques, notamment si vous n’êtes pas bien préparé. Voici quelques erreurs courantes à éviter :

  • Sous-estimer la due diligence : la due diligence est une étape clé pour convaincre les investisseurs. Ne négligez pas cette phase et préparez-vous en amont avec l’aide de professionnels.
  • Ne pas avoir de stratégie de sortie : les investisseurs cherchent à réaliser un retour sur investissement. Il est donc indispensable d’avoir une stratégie claire quant à la manière dont ils pourront récupérer leurs fonds, même si c’est via une introduction en bourse, une revente de l’entreprise, ou un rachat par un grand groupe.
  • Manquer de transparence : tenter de cacher des faiblesses ou des erreurs comptables peut se retourner contre vous lors de la due diligence. Soyez honnête dès le début pour éviter les mauvaises surprises.

L’accompagnement pour la levée de fonds et la due diligence est un atout indispensable pour les start-ups en phase de croissance. Il garantit non seulement une gestion comptable rigoureuse, mais aussi une transparence totale face aux investisseurs.

Partagez ce post

Articles qui pourraient vous plaire

Prorata temporis : principes clés et exemples pratiques en comptabilité

Prorata temporis : principes clés et exemples pratiques en comptabilité

Créer une holding : processus détaillé et avantages pour une structure d’entreprise solide

Créer une holding : processus détaillé et avantages pour une structure d’entreprise solide

Arrhes ou acompte : comment les différencier et faire le bon choix

Arrhes ou acompte : comment les différencier et faire le bon choix

BIC : tout comprendre sur ce régime fiscal

BIC : tout comprendre sur ce régime fiscal

CFE 2025 : tout savoir pour bien comprendre et déclarer cette taxe La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local incontournable pour toutes les entreprises en France. À l'horizon 2025, de nouvelles règles et modalités pourraient voir le jour, impactant la manière dont les entreprises doivent déclarer et payer cette taxe. Cet article a pour but de vous éclairer sur les aspects essentiels de la CFE afin que vous puissiez vous y préparer efficacement. Qu'est-ce que la cotisation foncière des entreprises (CFE) ? La cotisation foncière des entreprises (CFE) fait partie des impôts locaux pesant sur les entreprises. Elle a été mise en place suite à la suppression de la taxe professionnelle. La CFE repose principalement sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés par l'entreprise au cours de l'année N-2. L'assiette de la CFE est donc déterminée par la nature et la localisation des biens loués ou possédés par l’entreprise. Cette taxe contribue au financement des collectivités locales et son calcul peut varier d'une commune à une autre. Qui est concerné par la CFE ? Toutes les entités ayant une activité non salariée sont susceptibles de devoir s'acquitter de la CFE. Cela inclut les auto-entrepreneurs, micro-entrepreneurs, associations ayant une activité lucrative et évidemment les entreprises plus traditionnelles, qu'elles soient commerciales, artisanales ou libérales. Les nouvelles entreprises bénéficient généralement d'une exonération temporaire la première année, ce qui leur laisse le temps de se développer avant d'être imposées comme toute autre entreprise. Il est cependant crucial de vérifier son éligibilité et d'anticiper cette charge fiscale. Pour mieux anticiper vos obligations fiscales, il est également utile de savoir comment comptabiliser les remises de fin d’année en RFA. Exonérations possibles La législation française prévoit plusieurs cas d'exonération totale ou partielle de la CFE. Certaines activités, telles que les artistes peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs, peuvent bénéficier d'une exonération permanente. De plus, certaines zones géographiques offrant des avantages fiscaux particuliers peuvent permettre aux entreprises installées dans ces régions de profiter d’une exonération partielle ou totale. Les entreprises implantées en zones franches urbaines (ZFU) ou en zones de revitalisation rurale (ZRR), parmi d'autres zones spéciales, peuvent par exemple être touchées par ces exonérations. Il est donc impératif de se renseigner auprès des autorités compétentes pour savoir si votre entreprise en bénéficie. Comment est calculée la CFE ? Le montant de la cotisation foncière des entreprises varie en fonction de plusieurs critères. L'élément principal pris en compte est la valeur locative des biens immobiliers qu’utilise l'entreprise. Cette valeur est cadastrée par l'administration fiscale. Cette valeur locative est ensuite multipliée par un taux fixé par les collectivités locales lors du vote annuel des budgets. Le taux appliqué peut ainsi fluctuer d'une année sur l'autre et d'une commune à une autre. En moyenne, il oscille entre 1 % et 3 %. Afin de calculer exactement le montant de la CFE, il est donc nécessaire de consulter les délibérations municipales. Valeur locative des biens immobiliers : Basée sur l'évaluation cadastrale. Taux communal : Fixé par la collectivité locale. Base minimale : Certaines communes appliquent une base minimale pour les petites entreprises. Il existe aussi une imposition minimale au titre de la CFE. Cette imposition minimale repose essentiellement sur le chiffre d'affaires de l'entreprise et concerne particulièrement les petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les micro-entrepreneurs. Démarches pour déclarer la CFE Déclarer correctement la CFE est essentiel pour éviter les pénalités. Les démarches débutent généralement par la déclaration initiale à effectuer lorsqu'une nouvelle entreprise est créée. Cette déclaration doit être réalisée via le formulaire 1447, disponible sur le site du service public. Ensuite, la déclaration est à renouveler chaque année avant le 31 décembre pour signaler toute modification intervenant durant l’année (modification de surface, déménagement). La télétransmission est souvent requise, notamment pour les entreprises soumises à un régime réel d'imposition. Action Période Formulaire Déclaration initiale À la création de l’entreprise Formulaire 1447 Déclaration annuelle Avant le 31 décembre Télétransmission Modalités de paiement Le paiement de la cotisation foncière des entreprises se fait généralement en deux temps. Il existe un acompte payable au 15 juin de chaque année, représentant 50 % de la cotisation due de l'année précédente. Le solde de la CFE est à régler avant le 15 décembre de l'année en cours. Un aspect important de la gestion fiscale des entreprises est le calcul précis des taxes. Pour plus d'informations, vous pouvez apprendre comment calculer le prix HT et TTC, ce qui est indispensable pour éviter les erreurs lors de la déclaration de la CFE. Les entreprises ont également la possibilité d'automatiser leurs paiements via le prélèvement mensuel ou trimestriel, ce qui permet une répartition plus flexible de la charge financière. Cette option est très utilisée par les petites structures telles que les auto-entrepreneurs. Anticiper la CFE : nos conseils pratiques Pour bien gérer la cotisation foncière des entreprises, il est recommandé de suivre quelques astuces simples mais efficaces. Avant tout, il est primordial de bien connaître la valeur locative de vos biens immobiliers et de surveiller régulièrement les décisions locales relatives aux taux appliqués. Tenir à jour la valeur locative : Veillez à ce que la valeur locative utilisée soit toujours actualisée. Réviser les relevés cadastraux : Vérifiez régulièrement les relevés cadastraux pour corriger d’éventuelles erreurs. Optimiser les locaux : Évaluez la possibilité de regrouper ou de redimensionner les locaux occupés. Afin d’éviter des désagréments financiers, pensez à provisionner chaque mois une somme relative au montant estimé de la CFE annuelle. Cette bonne gestion budgétaire permet de faire face sereinement aux échéances fiscales. Cas particulier des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs Les auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs sont également soumis à la cotisation foncière des entreprises. Cependant, ils bénéficient d'un traitement quelque peu spécifique. Notamment, ils peuvent profiter d'une exonération totale de CFE pendant l'année de création de leur activité ainsi que les deux années suivantes, sous certaines conditions. Si après cette période de lancement, l'auto-entrepreneur continue de générer peu de chiffre d’affaires, il pourrait être sujet à une imposition minimale. Toutefois, cette exonération ne s’applique pas automatiquement ; elle nécessite une demande explicite auprès des services fiscaux. Recommandations spécifiques Il est conseillé aux auto-entrepreneurs de bien conserver tous les reçus et documents relatifs à leurs locaux professionnels. Ils peuvent justifier les surfaces utilisées pour leur activité professionnelle et veiller à ce que seules celles-ci soient prises en compte dans le calcul de la CFE. Conserver les justificatifs : Gardez précieusement les baux commerciaux, les factures de loyers et autres documents relatifs aux locaux. Demander l’exonération initiale : Pensez à demander formellement l'exonération pour les trois premières années. Vérifier annuellement la situation : Faites une vérification annuelle pour tenir compte des éventuelles évolutions fiscales. Perspectives pour 2025 À mesure que nous approchons de 2025, il est attendu que des ajustements législatifs puissent affecter la CFE. Ces changements peuvent résulter des réformes déjà envisagées par certains gouvernements visant à simplifier les processus fiscaux et à rendre la taxation plus équitable. Rester informé des évolutions réglementaires sera essentiel pour adapter rapidement votre stratégie de gestion de la CFE. Ainsi, pensez à consulter régulièrement les communiqués des administrations fiscales et des experts-comptables pour anticiper au mieux toute modification.

CFE 2025 : tout savoir pour bien comprendre et déclarer cette taxe

Dépenses somptuaires : comment les identifier et comprendre leur impact en comptabilité

Dépenses somptuaires : comment les identifier et comprendre leur impact en comptabilité

Myne – Société inscrite à l’ordre des experts-comptables de Paris Île de France

Contactez-nous

On vous répond en moins de 24h

Devis 100% GRATUITen 24h