Comment déclarer ses revenus influenceur ?

Comment déclarer ses revenus influenceur ?
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Déclarer vos revenus d’influenceur peut sembler complexe et fastidieux. Entre les partenariats, les revenus publicitaires et les cadeaux reçus, il convient d’identifier chaque source de revenus. Vous cherchez à éviter les erreurs et les mauvaises surprises fiscales ? Nous comprenons cette préoccupation légitime. Gérer une activité en ligne demande déjà beaucoup de temps. Simplifier votre déclaration fiscale devient alors une priorité pour vous concentrer sur votre création de contenu.

Vous hésitez sur le statut juridique à adopter ou sur les déductions possibles ? Pas de panique. Nous vous guidons pas à pas, avec des conseils pratiques et des explications claires. Le cabinet d’expert-comptable Myne accompagne les influenceurs pour optimiser leur fiscalité et répondre à toutes leurs questions. Vous trouverez ici des solutions concrètes pour régulariser vos revenus sans stress ni confusion. Ensemble, simplifions votre déclaration pour éviter les erreurs coûteuses et rester conforme aux règles fiscales.

Comprendre votre statut juridique

Le premier pas vers une bonne déclaration de revenus est de choisir le bon statut juridique. Les options principales incluent l’autoentrepreneur, la micro-entreprise et les sociétés comme les SASU ou les EURL. Chacun de ces statuts a ses propres avantages et inconvénients.

Pour beaucoup d’influenceurs débutants, le régime autoentrepreneur est souvent privilégié en raison de sa simplicité administrative. Dans votre rôle d’autoentrepreneur, vous pouvez bénéficier de régimes fiscaux simplifiés et de cotisations sociales moins élevées.

Micro-entreprise

La micro-entreprise offre une flexibilité intéressante. Vous pouvez générer jusqu’à 72 600 euros de chiffre d’affaires annuel pour des activités de prestations de services relevant des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) ou BNC (bénéfices non commerciaux). Ce régime est particulièrement adapté si vous débutez dans le métier d’influenceur.

La comptabilité y est allégée, mais attention, au-delà de ces seuils de revenus, vous devrez revoir votre structure juridique.

Sociétés unipersonnelles (SASU / EURL)

Pour ceux qui voient une croissance rapide dans leur activité d’influenceur, créer une société peut être judicieux. La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) et l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) offrent plus de protections et permettent une gestion financière plus complexe.

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Ces structures juridiques sont utiles si vous avez besoin de lever des fonds ou d’embaucher du personnel. Elles offrent des avantages fiscaux et sociaux, mais nécessitent une comptabilité plus rigoureuse.

Déclarer les différents types de revenus

Les influenceurs peuvent avoir différentes sources de revenus, chacune ayant ses propres spécificités fiscales. Il convient de bien identifier chaque source pour faire votre déclaration de revenus correctement.

Le cabinet Myne recommande de tenir une comptabilité méticuleuse pour éviter toute confusion lors de la déclaration.

Revenus issus des partenariats et collaborations

Les partenariats avec les marques représentent une part significative des revenus pour certains influenceurs. Il convient de considérer ces sommes comme des prestations de services encaissables sous le régime BIC ou BNC.

Pensez à inclure toutes les rémunérations en argent, mais aussi les éventuels cadeaux reçus de la part des marques, car ils ont une valeur monétaire.

Revenus publicitaires

Si vous générez des revenus par des plateformes comme YouTube ou Instagram via des publicités, ces revenus doivent également apparaître dans votre déclaration. Ils entrent généralement dans les bénéfices non commerciaux (BNC).

Pensez à suivre attentivement les paiements de ces plateformes pour ne rien oublier lors de votre déclaration annuelle.

Ventes de produits et services

Certaines influenceuses et influenceurs monétisent leur audience en vendant des produits physiques ou des services tels que des formations en ligne. Selon votre statut, ces revenus seront classés en BIC ou BNC.

N’oubliez pas de tenir compte des seuils de recettes maximum autorisés si vous êtes en régime de micro-entreprise ou autoentrepreneur.

Organiser ses documents et preuves

Un bon classement de vos factures et justificatifs est nécessaire. Le cabinet Myne insiste sur l’importance de garder tous les éléments nécessaires pour justifier vos revenus et dépenses en cas de contrôle fiscal.

Voici quelques astuces pour mieux s’organiser :

  • Utilisez des logiciels de comptabilité adaptés à votre activité
  • Scannez et sauvegardez vos reçus et factures en format numérique
  • Tenez un livre de recettes-dépenses régulièrement mis à jour
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Dépenses déductibles

Savoir ce que vous pouvez déduire de vos revenus est aussi un aspect clé de la gestion de vos finances si vous exercez comme influenceur. Bien que les calculs puissent varier selon le statut juridique, certaines notions restent applicables à tous.

Votre structure juridique et l’activité exercée influenceront les règles de déduction de frais professionnels.

Frais de matériel et équipements

Tout le matériel utilisé pour créer du contenu, notamment les caméras, ordinateurs, lumières, est généralement déductible.

Pensez à conserver tous les justificatifs de vos achats pour pouvoir les fournir aux autorités fiscales si nécessaire.

Déplacements et voyages

Participant parfois à des événements ou collaborations à l’étranger, il convient de déduire les frais de transport et hébergement de vos revenus imposables si vous parvenez à prouver leur application directe à votre activité professionnelle.

Notez qu’il faudra bien différencier les déplacements professionnels des voyages personnels pour éviter tout problème lors de la déclaration fiscale.

Se préparer avant l’échéance

Un malheureux oubli ou une mauvaise lecture peut entraîner des erreurs coûteuses. Pour éviter ces pièges, préparez-vous bien avant la date limite de dépôt de votre déclaration de revenus.

Les experts du cabinet Myne conseillent de consacrer du temps chaque mois pour examiner vos relevés bancaires et autres transactions financières afin d’assurer une mise à jour régulière de vos comptes.

Faire appel à un expert-comptable

Il n’y a aucune honte à demander de l’aide quand il s’agit de sujets aussi complexes que la fiscalité. Engager un professionnel comme ceux du cabinet Myne peut vous fournir une tranquillité d’esprit inestimable.

Les avantages d’un expert-comptable sont multiples : conseil personnalisé, optimisation fiscale, suivi rigoureux de la législation en vigueur et gain de temps précieux.

Outils numériques et applications

De nombreuses applications et outils numériques peuvent faciliter la gestion de vos finances. Ils permettent de suivre vos revenus et dépenses en temps réel et d’éviter toute mauvaise surprise.

Lire aussi :  Déclaration de TVA : votre guide pratique

Des logiciels comme QuickBooks ou Expensify peuvent se révéler particulièrement utiles si vous gérez vos finances seul(e).

Règles spécifiques pour les dons et cadeaux

Les cadeaux reçus dans le cadre de collaborations sont aussi soumis à des règles précises. Ils convient de les évaluer à leur juste valeur marchande et inclus dans la déclaration de revenus.

Cela s’applique également aux produits envoyés gratuitement en échange de promotion ou d’avis publics sur les réseaux sociaux. N’oubliez pas que ces objets ont une valeur monétaire reconnue.

Cadeaux reçus de partenaires

Recevoir des cadeaux de vos partenaires peut sembler anodin, mais vous devez les déclarer. Les échantillons, les produits gratuits ou même les expériences payées (comme des voyages) seront pris en compte.

Gardez un registre de tous les biens et services reçus dans cet esprit pour faciliter leur déclaration.

Gestion des codes promotionnels

Les codes promotionnels permettant de recevoir des produits gratuits à partager avec votre communauté constituent également une forme de revenus indirects. Ceux-ci peuvent affecter votre imposition s’ils atteignent une certaine valeur.

N’oubliez pas de vérifier régulièrement les changements de réglementation fiscale concernant ces aspects pour rester conforme.

Automatiser sa déclaration fiscale

Avec les progrès technologiques, il existe diverses façons d’automatiser la gestion de votre déclaration de revenus. De nombreux outils permettent aujourd’hui de connecter vos comptes bancaires et plateformes de paiement directement à votre logiciel de comptabilité.

Bien utilisés, ces outils peuvent réduire le risque d’erreurs humaines et faciliter la tenue d’une comptabilité exacte et à jour.

Bien comprendre comment déclarer ses revenus et optimiser son imposition demande de la rigueur et, souvent, l’appui d’un expert. Le cabinet d’experts comptables Myne demeure à votre disposition pour clarifier et faciliter ce processus pour vous, influenceurs et créateurs de contenu.

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Cette taxe contribue au financement des collectivités locales et son calcul peut varier d'une commune à une autre. Qui est concerné par la CFE ? Toutes les entités ayant une activité non salariée sont susceptibles de devoir s'acquitter de la CFE. Cela inclut les auto-entrepreneurs, micro-entrepreneurs, associations ayant une activité lucrative et évidemment les entreprises plus traditionnelles, qu'elles soient commerciales, artisanales ou libérales. Les nouvelles entreprises bénéficient généralement d'une exonération temporaire la première année, ce qui leur laisse le temps de se développer avant d'être imposées comme toute autre entreprise. Il est cependant crucial de vérifier son éligibilité et d'anticiper cette charge fiscale. Pour mieux anticiper vos obligations fiscales, il est également utile de savoir comment comptabiliser les remises de fin d’année en RFA. Exonérations possibles La législation française prévoit plusieurs cas d'exonération totale ou partielle de la CFE. Certaines activités, telles que les artistes peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs, peuvent bénéficier d'une exonération permanente. De plus, certaines zones géographiques offrant des avantages fiscaux particuliers peuvent permettre aux entreprises installées dans ces régions de profiter d’une exonération partielle ou totale. Les entreprises implantées en zones franches urbaines (ZFU) ou en zones de revitalisation rurale (ZRR), parmi d'autres zones spéciales, peuvent par exemple être touchées par ces exonérations. Il est donc impératif de se renseigner auprès des autorités compétentes pour savoir si votre entreprise en bénéficie. Comment est calculée la CFE ? Le montant de la cotisation foncière des entreprises varie en fonction de plusieurs critères. L'élément principal pris en compte est la valeur locative des biens immobiliers qu’utilise l'entreprise. Cette valeur est cadastrée par l'administration fiscale. Cette valeur locative est ensuite multipliée par un taux fixé par les collectivités locales lors du vote annuel des budgets. Le taux appliqué peut ainsi fluctuer d'une année sur l'autre et d'une commune à une autre. En moyenne, il oscille entre 1 % et 3 %. Afin de calculer exactement le montant de la CFE, il est donc nécessaire de consulter les délibérations municipales. Valeur locative des biens immobiliers : Basée sur l'évaluation cadastrale. Taux communal : Fixé par la collectivité locale. Base minimale : Certaines communes appliquent une base minimale pour les petites entreprises. Il existe aussi une imposition minimale au titre de la CFE. Cette imposition minimale repose essentiellement sur le chiffre d'affaires de l'entreprise et concerne particulièrement les petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les micro-entrepreneurs. Démarches pour déclarer la CFE Déclarer correctement la CFE est essentiel pour éviter les pénalités. Les démarches débutent généralement par la déclaration initiale à effectuer lorsqu'une nouvelle entreprise est créée. Cette déclaration doit être réalisée via le formulaire 1447, disponible sur le site du service public. Ensuite, la déclaration est à renouveler chaque année avant le 31 décembre pour signaler toute modification intervenant durant l’année (modification de surface, déménagement). La télétransmission est souvent requise, notamment pour les entreprises soumises à un régime réel d'imposition. Action Période Formulaire Déclaration initiale À la création de l’entreprise Formulaire 1447 Déclaration annuelle Avant le 31 décembre Télétransmission Modalités de paiement Le paiement de la cotisation foncière des entreprises se fait généralement en deux temps. Il existe un acompte payable au 15 juin de chaque année, représentant 50 % de la cotisation due de l'année précédente. Le solde de la CFE est à régler avant le 15 décembre de l'année en cours. Un aspect important de la gestion fiscale des entreprises est le calcul précis des taxes. Pour plus d'informations, vous pouvez apprendre comment calculer le prix HT et TTC, ce qui est indispensable pour éviter les erreurs lors de la déclaration de la CFE. Les entreprises ont également la possibilité d'automatiser leurs paiements via le prélèvement mensuel ou trimestriel, ce qui permet une répartition plus flexible de la charge financière. Cette option est très utilisée par les petites structures telles que les auto-entrepreneurs. Anticiper la CFE : nos conseils pratiques Pour bien gérer la cotisation foncière des entreprises, il est recommandé de suivre quelques astuces simples mais efficaces. Avant tout, il est primordial de bien connaître la valeur locative de vos biens immobiliers et de surveiller régulièrement les décisions locales relatives aux taux appliqués. Tenir à jour la valeur locative : Veillez à ce que la valeur locative utilisée soit toujours actualisée. Réviser les relevés cadastraux : Vérifiez régulièrement les relevés cadastraux pour corriger d’éventuelles erreurs. Optimiser les locaux : Évaluez la possibilité de regrouper ou de redimensionner les locaux occupés. Afin d’éviter des désagréments financiers, pensez à provisionner chaque mois une somme relative au montant estimé de la CFE annuelle. Cette bonne gestion budgétaire permet de faire face sereinement aux échéances fiscales. Cas particulier des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs Les auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs sont également soumis à la cotisation foncière des entreprises. Cependant, ils bénéficient d'un traitement quelque peu spécifique. Notamment, ils peuvent profiter d'une exonération totale de CFE pendant l'année de création de leur activité ainsi que les deux années suivantes, sous certaines conditions. 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Perspectives pour 2025 À mesure que nous approchons de 2025, il est attendu que des ajustements législatifs puissent affecter la CFE. Ces changements peuvent résulter des réformes déjà envisagées par certains gouvernements visant à simplifier les processus fiscaux et à rendre la taxation plus équitable. Rester informé des évolutions réglementaires sera essentiel pour adapter rapidement votre stratégie de gestion de la CFE. Ainsi, pensez à consulter régulièrement les communiqués des administrations fiscales et des experts-comptables pour anticiper au mieux toute modification.

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