Influenceurs et créateurs de contenu : que dit la loi?

Influenceurs et créateurs de contenu : que dit la loi
Sommaire

Qu’est-ce qui définit légalement un influenceur ?

La définition légale d’un influenceur, telle que définie dans le guide, est la suivante : « La loi n° 2023-451 (loi visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux) définit qu’un influenceur est une personne qui utilise sa notoriété pour communiquer des contenus promotionnels auprès de son audience (ses followers) contre une rémunération financière ou en nature.

L’influenceur effectue la communication de ces contenus par voie électronique, généralement sur les réseaux sociaux et sont directe ou indirecte. Elle concerne la promotion de biens, de services ou de causes.

Quelles sont les obligations légales incontournables pour un influenceur ?

Voici les principales obligations légales incontournables pour un influenceur en France :

  • Déclarer son activité dès lors qu’il perçoit une rémunération pour réaliser des contenus visant à faire la promotion d’un produit (photos, vidéos, posts sur les réseaux, etc.).
  • Respecter les règles de transparence en indiquant clairement les partenariats commerciaux avec les marques.
  • Rédiger des contrats écrits pour les collaborations avec les marques, notamment au-delà d’un certain montant défini par décret.
  • Protéger les droits de propriété intellectuelle et le droit à l’image de l’influenceur.
  • Respecter les règles de protection des enfants influenceurs, notamment en mettant de côté une partie des revenus gagnés pour transmission à l’enfant à sa majorité.
  • Souscrire à une assurance civile dans l’UE pour les influenceurs ne résidant pas dans l’UE avec un public français.

Vous devez noter que ces obligations légales peuvent évoluer en fonction des changements de la réglementation en vigueur. Ne soyez pas en marge des dernières évolutions légales et consultez un expert-comptable comme Myne pour une bonne gestion de votre comptabilité.

Comment les influenceurs doivent-ils comptabiliser leurs revenus ?

Les influenceurs doivent comptabiliser leurs revenus qui se présentent comme des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) s’ils exercent leur activité avec un profil d’entrepreneur individuel. Les BNC sont soumis à l’impôt sur le revenu et sont déclarés sur la déclaration complémentaire de revenus n° 2042 C PRO

Lire aussi :  Comment se déclarer comme créateur de contenu ?

Les influenceurs doivent tenir une comptabilité régulière et précise de leurs revenus et de leurs dépenses, en utilisant un logiciel de comptabilité ou en faisant appel à un expert-comptable. Ils doivent également respecter les mentions obligatoires de facturation, même en cas de dotation produit.

Les obligations comptables peuvent varier en fonction de la forme juridique choisie pour exercer l’activité d’influenceur. Demandez l’accompagnement d’un expert-comptable comme Myne pour une bonne gestion de votre comptabilité.

Pourquoi est-il avantageux de faire appel à un expert-comptable quand on est influenceur ?

Un influenceur a plusieurs avantages en faisant appel à nos services d’expert-comptable. 

  • Des conseils sur le choix du meilleur statut juridique et fiscal pour bénéficier du maximum d’avantages.
  • L’accompagnement dans la rédaction ou la relecture des contrats avec les marques, assurant ainsi la protection des intérêts de l’influenceur.
  • La gestion des obligations comptables, fiscales et sociales, permettant à l’influenceur de se concentrer sur son activité principale.
  • La veille réglementaire pour se tenir informé des évolutions légales, comptables et fiscales, et ainsi éviter les risques de non-conformité.
  • L’accompagnement en gestion de patrimoine pour améliorer la fiscalité et les revenus de l’influenceur.

Nous apportons ainsi notre expertise pour assurer la conformité légale, améliorer la gestion financière et fiscale, et permettre à l’influenceur de se concentrer sur son activité créative.

Dans notre activité d’expert comptable, nous aidons l’influenceur à éviter les risques juridiques et financiers liés à une mauvaise gestion de sa comptabilité ou à une fiscalité inappropriée. En offrant un accompagnement personnalisé, nous lui permettons de gagner du temps et de l’argent en se concentrant sur son métier d’influenceur. Ceci lui permet d’assurer sa conformité légale et fiscale.

Quels conseils pratiques tout influenceur devrait-il connaître pour être en conformité avec les réglementations actuelles ?

Voici quelques recommandations qui vous permettront de rester en conformité avec réglementations actuelles :

  • Travailler sous contrat pour préciser les obligations réciproques avec les marques.
  • Respecter les mentions obligatoires de facturation, même en cas de dotation produit.
  • Indiquer clairement l’intention commerciale des publications pour respecter les règles de transparence.
  • Respecter le droit de la publicité et l’interdiction de faire la promotion directement ou indirectement de certains biens ou services.
  • S’assurer de la véracité des arguments utilisés pour éviter les risques de publicité mensongère.
  • Signaler les photos et vidéos retouchées ou produites par l’intelligence artificielle pour respecter les règles de transparence.
  • Tenir une comptabilité régulière et précise de ses revenus et de ses dépenses, en utilisant un logiciel de comptabilité ou en faisant appel à un expert-comptable.
  • Se faire accompagner par un expert-comptable pour une bonne gestion de sa comptabilité et de sa fiscalité.
  • Se tenir informé des dernières évolutions légales en matière d’influence marketing.
  • Promouvoir un marketing d’influence éthique et responsable en respectant les règles de transparence et en allant au-delà des limites imposées par la loi.
Lire aussi :  Arrhes ou acompte : comment les différencier et faire le bon choix

En suivant ces recommandations dans votre métier d’influenceurs vous vous conformez aux réglementations actuelles et évitez les risques de non-conformité.

Questions fréquentes sur les influenceurs

Quelle est la loi sur les influenceurs ?

La loi sur les influenceurs est la loi n° 2023-451 du 9 juin 2023 visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux. Cette loi a pour objectif de réguler l’activité d’influence commerciale par voie électronique, de définir les obligations afférentes à son exercice, et d’imposer des sanctions en cas de non-respect de ces obligations. Elle apporte également des modifications au code du travail et au code de la consommation, notamment en ce qui concerne la promotion de certains biens et services, la responsabilité des acteurs de l’influence commerciale, et les modalités de contrôle et de sanction.

Quand est-on considéré comme influenceur ?

Selon la loi n° 2023-451 du 9 juin 2023, une personne physique ou morale est considérée comme exerçant l’activité d’influence commerciale par voie électronique lorsqu’elle mobilise sa notoriété auprès de son audience pour communiquer au public, par voie électronique, des contenus visant à faire la promotion, directement ou indirectement, de biens, de services ou d’une cause quelconque.

Qu’est-ce qu’un influenceur au sens de la loi du 9 juin 2023 visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux ?

Selon la loi n° 2023-451 du 9 juin 2023 visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux, un influenceur au sens de cette loi est une personne qui utilise sa notoriété sur les réseaux sociaux pour promouvoir des produits, des services ou des causes, et dont la rémunération provient de cette activité.

Lire aussi :  Fiscalité et jeux olympiques : analyse d'un expert comptable

Quel est le statut d’un influenceur ?

Le statut d’un influenceur est défini par la loi n° 2023-451 du 9 juin 2023 visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux. Cette loi établit des obligations pour les personnes physiques ou morales exerçant l’activité d’influence commerciale par voie électronique, notamment en ce qui concerne la défense des intérêts des personnes qu’ils représentent, la prévention des conflits d’intérêts, et la conformité de leur activité à la loi. De plus, des dispositions spécifiques sont prévues pour encadrer la rémunération, les contrats, et la responsabilité des influenceurs et des annonceurs.

Un influenceur a-t-il besoin d’un expert-comptable ?

La nécessité pour un influenceur d’avoir recours à un expert-comptable dépend de divers facteurs, tels que la nature de ses activités, la complexité de sa situation financière, et les exigences légales et fiscales applicables à son activité. En général, un expert-comptable comme Myne peut apporter un soutien précieux en matière de gestion financière, de déclarations fiscales, de conseil en matière de structure d’entreprise, et de conformité aux obligations comptables et fiscales. Si vous êtes un influenceur, consultez-nous pour l’évaluation de vos besoins et ensemble nous pouvons déterminer si les services d’un expert-comptable seraient bénéfiques pour votre activité.

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Cette taxe contribue au financement des collectivités locales et son calcul peut varier d'une commune à une autre. Qui est concerné par la CFE ? Toutes les entités ayant une activité non salariée sont susceptibles de devoir s'acquitter de la CFE. Cela inclut les auto-entrepreneurs, micro-entrepreneurs, associations ayant une activité lucrative et évidemment les entreprises plus traditionnelles, qu'elles soient commerciales, artisanales ou libérales. Les nouvelles entreprises bénéficient généralement d'une exonération temporaire la première année, ce qui leur laisse le temps de se développer avant d'être imposées comme toute autre entreprise. Il est cependant crucial de vérifier son éligibilité et d'anticiper cette charge fiscale. Pour mieux anticiper vos obligations fiscales, il est également utile de savoir comment comptabiliser les remises de fin d’année en RFA. Exonérations possibles La législation française prévoit plusieurs cas d'exonération totale ou partielle de la CFE. Certaines activités, telles que les artistes peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs, peuvent bénéficier d'une exonération permanente. De plus, certaines zones géographiques offrant des avantages fiscaux particuliers peuvent permettre aux entreprises installées dans ces régions de profiter d’une exonération partielle ou totale. Les entreprises implantées en zones franches urbaines (ZFU) ou en zones de revitalisation rurale (ZRR), parmi d'autres zones spéciales, peuvent par exemple être touchées par ces exonérations. Il est donc impératif de se renseigner auprès des autorités compétentes pour savoir si votre entreprise en bénéficie. Comment est calculée la CFE ? Le montant de la cotisation foncière des entreprises varie en fonction de plusieurs critères. L'élément principal pris en compte est la valeur locative des biens immobiliers qu’utilise l'entreprise. Cette valeur est cadastrée par l'administration fiscale. Cette valeur locative est ensuite multipliée par un taux fixé par les collectivités locales lors du vote annuel des budgets. Le taux appliqué peut ainsi fluctuer d'une année sur l'autre et d'une commune à une autre. En moyenne, il oscille entre 1 % et 3 %. Afin de calculer exactement le montant de la CFE, il est donc nécessaire de consulter les délibérations municipales. Valeur locative des biens immobiliers : Basée sur l'évaluation cadastrale. Taux communal : Fixé par la collectivité locale. Base minimale : Certaines communes appliquent une base minimale pour les petites entreprises. Il existe aussi une imposition minimale au titre de la CFE. Cette imposition minimale repose essentiellement sur le chiffre d'affaires de l'entreprise et concerne particulièrement les petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les micro-entrepreneurs. Démarches pour déclarer la CFE Déclarer correctement la CFE est essentiel pour éviter les pénalités. Les démarches débutent généralement par la déclaration initiale à effectuer lorsqu'une nouvelle entreprise est créée. Cette déclaration doit être réalisée via le formulaire 1447, disponible sur le site du service public. Ensuite, la déclaration est à renouveler chaque année avant le 31 décembre pour signaler toute modification intervenant durant l’année (modification de surface, déménagement). La télétransmission est souvent requise, notamment pour les entreprises soumises à un régime réel d'imposition. Action Période Formulaire Déclaration initiale À la création de l’entreprise Formulaire 1447 Déclaration annuelle Avant le 31 décembre Télétransmission Modalités de paiement Le paiement de la cotisation foncière des entreprises se fait généralement en deux temps. Il existe un acompte payable au 15 juin de chaque année, représentant 50 % de la cotisation due de l'année précédente. Le solde de la CFE est à régler avant le 15 décembre de l'année en cours. Un aspect important de la gestion fiscale des entreprises est le calcul précis des taxes. Pour plus d'informations, vous pouvez apprendre comment calculer le prix HT et TTC, ce qui est indispensable pour éviter les erreurs lors de la déclaration de la CFE. Les entreprises ont également la possibilité d'automatiser leurs paiements via le prélèvement mensuel ou trimestriel, ce qui permet une répartition plus flexible de la charge financière. Cette option est très utilisée par les petites structures telles que les auto-entrepreneurs. Anticiper la CFE : nos conseils pratiques Pour bien gérer la cotisation foncière des entreprises, il est recommandé de suivre quelques astuces simples mais efficaces. Avant tout, il est primordial de bien connaître la valeur locative de vos biens immobiliers et de surveiller régulièrement les décisions locales relatives aux taux appliqués. Tenir à jour la valeur locative : Veillez à ce que la valeur locative utilisée soit toujours actualisée. Réviser les relevés cadastraux : Vérifiez régulièrement les relevés cadastraux pour corriger d’éventuelles erreurs. Optimiser les locaux : Évaluez la possibilité de regrouper ou de redimensionner les locaux occupés. Afin d’éviter des désagréments financiers, pensez à provisionner chaque mois une somme relative au montant estimé de la CFE annuelle. Cette bonne gestion budgétaire permet de faire face sereinement aux échéances fiscales. Cas particulier des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs Les auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs sont également soumis à la cotisation foncière des entreprises. Cependant, ils bénéficient d'un traitement quelque peu spécifique. Notamment, ils peuvent profiter d'une exonération totale de CFE pendant l'année de création de leur activité ainsi que les deux années suivantes, sous certaines conditions. 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Perspectives pour 2025 À mesure que nous approchons de 2025, il est attendu que des ajustements législatifs puissent affecter la CFE. Ces changements peuvent résulter des réformes déjà envisagées par certains gouvernements visant à simplifier les processus fiscaux et à rendre la taxation plus équitable. Rester informé des évolutions réglementaires sera essentiel pour adapter rapidement votre stratégie de gestion de la CFE. Ainsi, pensez à consulter régulièrement les communiqués des administrations fiscales et des experts-comptables pour anticiper au mieux toute modification.

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