Business plan : ce qu’un expert-comptable peut faire pour vous

Business Plan: guide 2024 et rôle de l'expert comptable
Sommaire

En France, 80 % des startups échouent dans leurs cinq premières années. Bien que le risque zero n’existe pas, il y a bel et bien une méthode pour réduire au maximum dans cet environnement incertain: le business plan. Conçu pour les entrepreneurs avisés, ce document offre une structure claire pour éviter les obstacles courants tels que le manque de financement, la mauvaise gestion, et un marché non viable. Il démontre que, malgré un taux d’échec pouvant atteindre 49,5 % au cours des cinq premières années pour l’ensemble des entreprises, une planification minutieuse et une stratégie peuvent augmenter significativement vos chances de réussite. En s’attaquant aux principales causes d’échec, le business plan vous permet de mettre en place les fondations d’une entreprise non seulement viable, mais florissante, transformant ainsi les statistiques en votre faveur pour votre succès.

Qu’est-ce qu’un business plan ?

Un business plan, également appelé plan d’affaires, est un document détaillé qui décrit de manière exhaustive un projet de création d’entreprise. Il présente les différentes composantes du projet, telles que le concept d’entreprise, le modèle économique, les objectifs, les stratégies marketing et commerciales, les prévisions financières, et aussi les aspects juridiques et organisationnels. Le business plan sert de feuille de route pour l’entrepreneur. Il définit les étapes à suivre pour mettre en place son projet et atteindre ses objectifs. Il permet de convaincre les investisseurs, les partenaires commerciaux et les institutions financières de la viabilité et du potentiel de rentabilité de l’entreprise.

Un business plan est un outil nécessaire pour tout entrepreneur, car il permet de structurer et de présenter de manière claire et convaincante les différentes facettes d’un projet d’entreprise. En plus de servir de guide pour la mise en œuvre du projet, le business plan permet également d’obtenir des financements sous différentes formes à savoir, les prêts bancaires, les investissements privés ou les subventions. Il aide à évaluer la faisabilité du projet, à anticiper les besoins financiers, à définir les objectifs à atteindre et à mesurer la rentabilité éventuelle de l’entreprise.

Est-ce qu’un comptable peut faire un business plan ?

Un expert-comptable peut jouer un rôle clé dans l’élaboration d’un business plan. L’expert-comptable n’est pas seulement un technicien des chiffres, mais un conseiller stratégique qui accompagne les entrepreneurs à chaque étape de la création et du développement de leur entreprise, en contribuant à maximiser leurs chances de succès.

Élaboration des prévisions financières

L’expert-comptable aide à élaborer des projections financières réalistes, comprenant le compte de résultat prévisionnel, le plan de financement initial et le plan de trésorerie. Ces documents sont essentiels pour évaluer la viabilité du projet et sont souvent requis par les banques et les investisseurs.

Analyse de la rentabilité

Grâce à son expertise, l’expert-comptable peut fournir une analyse détaillée de la rentabilité du projet, en identifiant les seuils de rentabilité et en conseillant sur les meilleures stratégies pour les atteindre.

Conseil sur la structure juridique

L’expert-comptable peut conseiller sur la forme juridique la plus appropriée pour l’entreprise, en tenant compte des implications fiscales, sociales et juridiques.

Optimisation fiscale

Il peut proposer des stratégies d’optimisation fiscale pour minimiser les charges fiscales de l’entreprise tout en restant en conformité avec la législation.

Recherche de financements

L’expert-comptable peut assister dans la recherche de financements, que ce soit auprès de banques, d’investisseurs ou via des subventions, en préparant la documentation nécessaire et en mettant en valeur les points forts du projet.

Conseil stratégique

Au-delà des aspects financiers, l’expert-comptable peut offrir des conseils stratégiques sur le développement de l’entreprise, la gestion des risques, la planification à long terme et la gestion de la croissance.

Aide à la prise de décision

Grâce à une analyse financière approfondie, l’expert-comptable fournit des données cruciales qui aident les entrepreneurs à prendre des décisions éclairées concernant leur projet.

À qui est destiné le business plan ?

Le business plan est un outil de communication qui permet à l’entrepreneur de présenter son projet de manière professionnelle et structurée, en vue d’obtenir des financements, des partenariats ou tout autre type de soutien nécessaire à la réussite de son entreprise. 

Nous pouvons citer :

  • Les investisseurs éventuels, tels que les business angels, les fonds d’investissement ou les banques, utilisent le business plan pour évaluer la viabilité et le potentiel de rentabilité du projet avant de décider d’investir.
  • Les partenaires commerciaux, fournisseurs ou distributeurs, peuvent consulter le business plan pour comprendre la stratégie de l’entreprise et évaluer les opportunités de collaboration.
  • Les banques et autres institutions financières demandent souvent un business plan pour évaluer la rentabilité financière de l’entreprise afin d’accorder des prêts ou des lignes de crédit.
  • Les membres de l’équipe fondatrice et les employés peuvent se référer au business plan pour comprendre la vision, les objectifs et la stratégie de l’entreprise.
  • Les structures d’accompagnement et d’aide à la création d’entreprise peuvent utiliser le business plan pour conseiller et orienter les entrepreneurs dans le développement de leur projet.

À quel moment du projet professionnel intervient le business plan ?

Le business plan est un document dynamique qui accompagne l’entrepreneur à chaque étape de son projet professionnel, de la conception initiale à la mise en œuvre et au développement de l’entreprise 

Le business plan intervient à différents moments clés du projet professionnel.

Phase de création 

Le business plan est souvent élaboré en amont du lancement de l’entreprise, lors de la phase de création. Il permet à l’entrepreneur de structurer son projet, d’évaluer sa faisabilité et de définir une stratégie pour le développement de l’entreprise.

Recherche de financements

Le business plan permet la recherche de financements externes auprès d’investisseurs, de banques ou d’organismes de soutien à la création d’entreprise. Il permet de présenter de manière convaincante le projet et de rassurer les partenaires éventuels sur sa viabilité.

Prise de décisions stratégiques 

Le business plan sert également de guide pour la prise de décisions stratégiques tout au long de la vie de l’entreprise. Il permet de suivre l’avancement du projet, d’ajuster les objectifs et les actions en fonction des résultats obtenus, et de rester aligné sur la vision initiale.

Communication interne et externe 

Le business plan est un outil de communication important tant en interne, pour fédérer les équipes autour d’une vision commune, qu’en externe, pour présenter l’entreprise à d’éventuels partenaires ou à d’autres parties prenantes.

Lire aussi :  Comptabilisation des remises de fin d'année en rfa

Quelles sont les différentes parties d’un business plan ?

Les différentes parties d’un business plan diffèrent en fonction du type d’entreprise, de l’industrie et des besoins spécifiques du projet. Cependant, voici généralement les sections clés que l’on retrouve dans la plupart des business plans :

Par quoi commencer dans un business plan ?

Vous devez débuter un business plan par l’élaboration de l’Executive Summary, également appelé Résumé Opérationnel. Cette section, bien que placée au début du document, est souvent rédigée en dernier, une fois que les autres parties du business plan ont été développées. L’Executive Summary résume de manière concise et claire les points saignants du projet, permettant aux lecteurs (investisseurs, partenaires, etc.) d’avoir une vision globale du business plan et de décider s’ils souhaitent approfondir leur lecture.

Voici ce que cette partie importante du document peut contenir :

  • Présentation succincte de l’entreprise par une Introduction, son secteur d’activité, sa mission et sa vision.
  • Description du projet qui fait le résumé de l’idée commerciale, des produits ou services proposés, de la proposition de valeur unique.
  • L’identification du public cible, des besoins du marché et des opportunités à saisir.
  • Présentation des objectifs principaux à court et à long terme de l’entreprise.
  • Brève explication de la stratégie commerciale, de la stratégie de marketing et de la stratégie de croissance.
  • Présentation des membres clés de l’équipe fondatrice, de leurs compétences et de leur expérience pertinente.
  • Indication du montant de financement nécessaire et de l’utilisation prévue des fonds.
  • Résumé des projections financières clés, y compris les revenus prévus, les coûts, les marges bénéficiaires, etc.
  • Invitation à examiner le business plan complet et à envisager un partenariat ou un investissement.

L’Executive Summary doit être concis, percutant et captivant pour susciter l’intérêt des lecteurs et leur donner envie d’en savoir plus sur votre projet. Il s’agit souvent de la première section lue par les éventuels investisseurs. Vous devez donc soigner sa rédaction.

Présentation et étude de la cible

Le business plan ne s’arrête pas seulement à l’Executive Summary. Il comporte aussi d’autres parties :

  • Présentation de l’équipe fondatrice Description des membres de l’équipe fondatrice, de leurs compétences et de leur expérience.
  • Étude approfondie du marché cible, de la concurrence, des tendances du secteur, etc.

Analyse marché, concurrence, opportunités, SWOT

L’analyse de marché est une étape indispensable dans l’élaboration d’un business plan. Voici ce que cette analyse peut comprendre :

  • Identification et description détaillée du public cible, de ses besoins, de ses habitudes de consommation, de ses préférences et de ses comportements d’achat.
  • Analyse de la concurrence qui consiste à l’évaluation des principaux concurrents présents sur le marché, de leur positionnement, de leurs forces et faiblesses, de leur part de marché, de leurs stratégies marketing, etc.
  • Identification des opportunités à saisir sur le marché, des tendances émergentes, des lacunes à combler, ainsi que des menaces éventuelles comme la concurrence accrue, les changements réglementaires, etc.
  • Mise en avant des avantages compétitifs de votre entreprise par rapport aux concurrents, qu’il s’agisse d’innovation, de qualité, de prix, de service client, etc.
  • Estimation de la taille du marché total, de sa croissance prévue, de la part de marché que vous visez à atteindre, ainsi que des segments de marché pertinents pour votre activité.
  • Réalisation d’une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) pour évaluer la position de votre entreprise sur le marché et identifier les axes d’amélioration.
  • Prise en compte des tendances actuelles et futures du marché, des évolutions technologiques, des changements de comportement des consommateurs, etc.
  • Définition de la stratégie pour conquérir et fidéliser votre clientèle, en mettant en avant votre proposition de valeur et en différenciant votre offre.
  • Une analyse de marché approfondie permet de mieux comprendre l’environnement dans lequel votre entreprise évolue, d’identifier les opportunités à saisir et les défis à relever, et de définir une stratégie commerciale pertinente pour réussir sur le marché.

Stratégie commerciale 

La stratégie commerciale est un élément clé d’un business plan. Voici ce que cette stratégie peut inclure :

  • Identification des différents segments de marché à cibler en fonction des besoins, des caractéristiques et des comportements des clients.
  • Définition de la position unique de votre entreprise sur le marché par rapport à la concurrence, en mettant en avant vos avantages compétitifs.
  • Mix marketing (4P) :

Produit : définition de l’offre de produits ou services, des caractéristiques, des avantages et de la valeur ajoutée pour les clients.

Prix : fixation des prix en fonction de la valeur perçue par les clients, de la concurrence et des objectifs de rentabilité.

Distribution : choix des canaux de distribution les plus adaptés pour atteindre les clients de manière efficace.

Communication : élaboration d’une stratégie de communication pour promouvoir l’entreprise, les produits ou services, et atteindre les clients cibles.

  • Définition des méthodes de vente, des processus de vente, de la formation des équipes de vente, de la gestion des relations clients, etc.
  • Mise en place de programmes de fidélisation, de services après-vente, de garanties, de promotions pour fidéliser les clients et encourager le bouche-à-oreille positif.
  • Planification des actions à mettre en œuvre pour assurer la croissance de l’entreprise, que ce soit par le développement de nouveaux produits, l’expansion géographique, des partenariats stratégiques, etc.
  • Définition des indicateurs de performance clés (KPI) pour suivre l’efficacité de la stratégie commerciale et ajuster les actions si nécessaire.

Une stratégie commerciale bien définie permet de positionner efficacement votre entreprise sur le marché, d’attirer et de fidéliser les clients, et de stimuler la croissance de l’activité 

Stratégie de communication

La stratégie de communication est un élément indispensable d’un business plan. Voici ce que cette stratégie peut englober :

  • Définition de l’identité visuelle de l’entreprise, y compris le logo, les couleurs, la typographie, pour assurer une cohérence dans la communication.
  • Identification des messages principaux à communiquer aux clients pour mettre en avant la proposition de valeur de l’entreprise.
  • Définition des publics cibles à toucher avec la communication, en segmentant les audiences en fonction de leurs caractéristiques et de leurs besoins.
  • Sélection des canaux de communication les plus adaptés pour toucher les clients potentiels, que ce soit les réseaux sociaux, le site web, la publicité en ligne, les événements, etc.
  • Création de contenus pertinents et engageants pour les différents canaux de communication, en mettant en avant les avantages des produits ou services, les témoignages clients, les actualités de l’entreprise, etc.
  • Planification des actions de communication sur une période donnée, en tenant compte des temps forts de l’entreprise, des événements sectoriels, des promotions, etc.
  • Allocation des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre la stratégie de communication, en évaluant les coûts liés à la publicité, aux relations publiques, aux supports de communication, etc.
  • Définition des indicateurs de performance pour mesurer l’efficacité des actions de communication, que ce soit le taux de conversion, le taux d’engagement sur les réseaux sociaux, le trafic sur le site web, etc.
Lire aussi :  Quel code APE pour créateur de contenu ?

Une stratégie de communication bien pensée permet de renforcer la visibilité de l’entreprise, d’attirer l’attention d’éventuels clients, de créer une relation de confiance avec eux et de favoriser la notoriété de la marque.

C’est quoi le business model ?

Le business model, ou modèle économique, est un élément qui doit figurer dans un business plan. Il définit la manière dont l’entreprise crée de la valeur, génère des revenus et assure sa pérennité sur le marché. Une analyse approfondie de ce modèle permet de mieux comprendre la dynamique financière de l’entreprise et d’anticiper les défis à venir.

Voici ce que cette partie peut inclure :

  • Explication détaillée de la manière dont l’entreprise crée, délivre et capture de la valeur. Cela inclut la proposition de valeur, les segments de clients, les canaux de distribution, les relations clients, les sources de revenus, etc.
  • Identification et évaluation des différents coûts liés à l’exploitation de l’entreprise, y compris les coûts fixes (loyer, salaires, etc.) et les coûts variables (matières premières, marketing, etc.).
  • Détermination des sources de revenus de l’entreprise, qu’il s’agisse de la vente de produits, de services, de la publicité, des abonnements, etc. Vous devez détailler comment ces revenus seront générés.
  • Élaboration de prévisions financières, telles que le chiffre d’affaires prévisionnel, le seuil de rentabilité, les flux de trésorerie, le bilan prévisionnel, etc. Ces prévisions permettent d’évaluer la viabilité financière de l’entreprise.
  • Analyse comparative avec d’autres modèles économiques existants dans le secteur d’activité pour évaluer la pertinence et l’originalité du modèle proposé.
  • Réflexion sur la capacité du modèle économique à s’adapter aux évolutions du marché, aux changements technologiques, aux nouvelles tendances, etc.
  • Identification des principaux risques auxquels le modèle économique est confronté, ainsi que des opportunités à saisir pour le développer et le consolider.

Le choix de forme juridique de l’entreprise 

Le choix de la forme juridique de l’entreprise est une étape que vous ne devez pas négliger dans l’élaboration d’un business plan. Prenez le temps de bien étudier les différentes options et de les aligner avec la vision et les objectifs de l’entreprise pour garantir sa pérennité et sa croissance. Voici quelques points à considérer concernant la forme juridique :

  • Détermination de la structure légale de l’entreprise. Vous devez choisir soit une entreprise individuelle, une société (SARL, SAS, SA, etc.), une micro-entreprise, une coopérative, etc. Chaque forme juridique a ses propres caractéristiques en termes de responsabilité, de fiscalité, de régime social, etc.
  • Évaluation des implications fiscales liées au choix de la forme juridique, en termes d’imposition des bénéfices, de TVA, de cotisations sociales, etc. Vous devez prendre en compte ces aspects pour anticiper les charges fiscales de l’entreprise.
  • Analyse de la responsabilité des associés ou du dirigeant en fonction de la forme juridique choisie. Certains statuts offrent une responsabilité limitée, tandis que d’autres engagent le patrimoine personnel des associés.
  • Précision des démarches administratives et des formalités à accomplir pour créer l’entreprise selon la forme juridique sélectionnée. Vous devez respecter les obligations légales et réglementaires en vigueur.
  • Évaluation de l’impact de la forme juridique sur le business model de l’entreprise, notamment en termes de coûts, de gestion, de gouvernance, etc. Certains modèles économiques s’adaptent à certaines formes juridiques.
  • Réflexion sur le lieu de domiciliation de l’entreprise, que ce soit au domicile du dirigeant, dans des locaux commerciaux, en espace de coworking, etc. Le choix de la domiciliation peut avoir des conséquences sur les charges et les obligations administratives de l’entreprise.

Le plan financier

Le plan financier est une composante d’un business plan qui permet de démontrer la viabilité financière de l’entreprise. Il permet de traduire en chiffres la stratégie et les objectifs de l’entreprise, de démontrer sa capacité à générer des revenus, à couvrir ses coûts et à assurer sa croissance. Une analyse approfondie et des prévisions réalistes sont indispensables pour convaincre les investisseurs et les partenaires de la rentabilité financière du projet. Voici ce que peut inclure un plan financier :

  • Présentation des prévisions de chiffre d’affaires, des coûts variables et fixes, du résultat net prévisionnel, etc. Cela permet d’estimer la rentabilité de l’entreprise sur une période donnée.
  • Analyse des flux de trésorerie entrants et sortants pour anticiper les besoins de financement et assurer la gestion efficiente de la trésorerie. Cela permet de prévoir les périodes de creux et d’anticiper les besoins de liquidités.
  • Identification des besoins financiers de l’entreprise, des sources de financement (apports en capital, emprunts, subventions, etc.) et de l’utilisation des fonds. Cela permet de déterminer comment les ressources seront allouées pour soutenir le développement de l’entreprise.
  • Présentation des actifs, des passifs et des capitaux propres prévus pour l’entreprise sur une période donnée (bilan prévisionnel). Cela permet d’évaluer la santé financière de l’entreprise et sa capacité à rembourser ses dettes.
  • Élaboration de prévisions financières sur le court terme (généralement la première année d’activité) et le long terme (généralement sur 3 à 5 ans). Cela permet d’avoir une vision globale de la performance financière de l’entreprise dans le temps.
  • Évaluation des scénarios possibles en cas de variations des paramètres financiers (chiffre d’affaires, coûts, taux de change, etc.) pour mesurer l’impact sur la rentabilité et la stabilité financière de l’entreprise.
  • Définition d’indicateurs clés de performance (KPIs) pour suivre et évaluer la performance financière de l’entreprise, tels que le taux de marge, le seuil de rentabilité, le retour sur investissement, etc.
Lire aussi :  Charges patronales en 2025 : guide indispensable pour les employeurs

Vision et objectifs

La vision et les objectifs d’une entreprise sont des éléments clés d’un business plan, car ils définissent sa raison d’être et les résultats qu’elle souhaite atteindre. Ils permettent de mobiliser les équipes, de fédérer les parties prenantes autour d’un projet commun et de mesurer la performance de l’entreprise dans l’atteinte de ses aspirations. Voici quelques points à considérer concernant la vision et les objectifs :

  • La vision représente l’ambition à long terme de l’entreprise, sa raison d’être et l’impact qu’elle souhaite avoir dans son secteur d’activité ou sur la société en général. Elle doit être inspirante, motivante et guider les actions de l’équipe.
  • Les objectifs à court, moyen et long terme définissent les résultats concrets que l’entreprise vise à atteindre dans un horizon temporel donné. Vous devez fixer des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporellement définis) pour assurer leur pertinence et leur suivi.
  • Les objectifs peuvent être de nature quantitative (ex. chiffre d’affaires, parts de marché, nombre de clients) et qualitative (ex. satisfaction client, notoriété de la marque, qualité des produits). Essayez d’équilibrer ces deux types d’objectifs pour garantir la performance globale de votre entreprise.
  • Les objectifs doivent être en cohérence avec la stratégie globale de l’entreprise, ses valeurs, sa culture et son positionnement sur le marché. Ils doivent contribuer à la réalisation de la vision et à la pérennité de l’entreprise.
  • Vous devez définir des métriques et des outils de suivi pour évaluer la progression vers les objectifs fixés, identifier les écarts éventuels et ajuster les actions si nécessaire. La transparence et la communication régulière sur les résultats sont également importantes.
  • Les objectifs doivent être révisés et ajustés en fonction de l’évolution du marché, des besoins des clients, des contraintes internes et externes, etc. Vous devez rester agile et savoir pivoter si nécessaire pour rester compétitif.

Description et annexes

  • Description de la structure organisationnelle de l’entreprise, des rôles et responsabilités, etc.
  • Informations complémentaires telles que des études de marché détaillées, des fiches techniques, des CV, etc.

En structurant votre business plan autour de ces différentes parties, vous pourrez présenter de manière complète et cohérente votre projet d’entreprise.

Quels sont les points à respecter pour un bon Business Plan ?

Pour garantir l’efficacité et la pertinence de votre business plan, certains points clés sont à respecter. Voici les points à prendre en compte pour assurer la qualité de votre document :

  • Utilisez un langage clair et simple, évitez les jargons techniques pour rendre le plan accessible à tous les lecteurs, même ceux qui ne sont pas familiers avec votre secteur d’activité.
  • Organisez votre business plan de manière logique et cohérente, en suivant une structure claire et facile à suivre. Cela permettra aux lecteurs de comprendre rapidement les informations présentées.
  • Assurez-vous que les projections et les prévisions présentées dans votre business plan sont réalistes et basées sur des données fiables. Évitez les estimations trop optimistes qui pourraient compromettre la crédibilité de votre plan.
  • Mettez en avant les avantages et la valeur ajoutée que votre produit ou service apporte aux clients. Montrez en quoi votre entreprise répond à un besoin spécifique sur le marché.
  • Veillez à la qualité de la présentation de votre business plan en utilisant des titres clairs, des visuels pertinents, un sommaire détaillé et des annexes si nécessaire. L’aspect visuel du document est également indispensable pour capter l’attention des lecteurs.
  • Toutes les données chiffrées présentées dans votre business plan, notamment les prévisions financières, doivent être justifiées et basées sur des sources fiables telles que des études de marché ou des enquêtes de terrain.

En respectant ces points, vous pourrez créer un business plan solide, convaincant et professionnel, qui saura attirer l’attention des investisseurs et des partenaires potentiels.

Informations complémentaires pour un Business Plan en 2024

  • L’IA révolutionne de nombreux secteurs d’activité et offre de nouvelles opportunités pour les entreprises. Intégrez une analyse de l’impact potentiel de l’IA sur votre marché et sur votre modèle économique.
  • La digitalisation croissante des services et des interactions en ligne représente une opportunité pour les entreprises de développer de nouveaux canaux de distribution et de communication.
  • La prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux devient un critère de choix important pour les clients et les investisseurs. Intégrez une stratégie de développement durable dans votre business plan.
  • Les clients s’attendent à des produits et services personnalisés en fonction de leurs besoins et de leurs préférences. Adaptez votre offre et votre communication pour répondre à cette tendance.

Existe-t-il des outils pour faire un business plan ?

Oui, il existe de nombreux outils en ligne qui peuvent vous aider à créer un business plan de manière efficace et professionnelle. Voici quelques outils populaires pour faire un business plan :

  • Bpifrance qui propose un modèle prêt à l’emploi pour rédiger un business plan, comprenant les différentes étapes indispensables à la conception du document.
  • Enloop qui est un outil en ligne qui vous guide pas à pas dans la création de votre business plan en vous posant des questions pertinentes pour chaque section.
  • LivePlan qui est un logiciel de business plan qui vous permet de créer des plans professionnels, de suivre vos progrès et d’effectuer des analyses financières.
  • Business Plan Angel qui est outil en ligne vous aide à élaborer un business plan complet en vous posant des questions sur différents aspects de votre projet.
  • PREVI’START qui est un outil en ligne qui vous permet de concevoir de manière intuitive votre business plan en renseignant les informations relatives à votre projet pour les différentes parties du document.
  • Bplans : https://www.bplans.com/
  • LivePlan : https://www.liveplan.com/
  • Palo Alto Software : https://www.paloaltosoftware.com/
  • Canva: https://www.canva.com/

Ces outils peuvent vous aider à structurer votre business plan, à générer des prévisions financières, à suivre vos progrès et à créer un document professionnel et convaincant pour présenter votre projet à des investisseurs, des partenaires ou des organismes de financement.

Partagez ce post

Articles qui pourraient vous plaire

Prorata temporis : principes clés et exemples pratiques en comptabilité

Prorata temporis : principes clés et exemples pratiques en comptabilité

Créer une holding : processus détaillé et avantages pour une structure d’entreprise solide

Créer une holding : processus détaillé et avantages pour une structure d’entreprise solide

Arrhes ou acompte : comment les différencier et faire le bon choix

Arrhes ou acompte : comment les différencier et faire le bon choix

BIC : tout comprendre sur ce régime fiscal

BIC : tout comprendre sur ce régime fiscal

CFE 2025 : tout savoir pour bien comprendre et déclarer cette taxe La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local incontournable pour toutes les entreprises en France. À l'horizon 2025, de nouvelles règles et modalités pourraient voir le jour, impactant la manière dont les entreprises doivent déclarer et payer cette taxe. Cet article a pour but de vous éclairer sur les aspects essentiels de la CFE afin que vous puissiez vous y préparer efficacement. Qu'est-ce que la cotisation foncière des entreprises (CFE) ? La cotisation foncière des entreprises (CFE) fait partie des impôts locaux pesant sur les entreprises. Elle a été mise en place suite à la suppression de la taxe professionnelle. La CFE repose principalement sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés par l'entreprise au cours de l'année N-2. L'assiette de la CFE est donc déterminée par la nature et la localisation des biens loués ou possédés par l’entreprise. Cette taxe contribue au financement des collectivités locales et son calcul peut varier d'une commune à une autre. Qui est concerné par la CFE ? Toutes les entités ayant une activité non salariée sont susceptibles de devoir s'acquitter de la CFE. Cela inclut les auto-entrepreneurs, micro-entrepreneurs, associations ayant une activité lucrative et évidemment les entreprises plus traditionnelles, qu'elles soient commerciales, artisanales ou libérales. Les nouvelles entreprises bénéficient généralement d'une exonération temporaire la première année, ce qui leur laisse le temps de se développer avant d'être imposées comme toute autre entreprise. Il est cependant crucial de vérifier son éligibilité et d'anticiper cette charge fiscale. Pour mieux anticiper vos obligations fiscales, il est également utile de savoir comment comptabiliser les remises de fin d’année en RFA. Exonérations possibles La législation française prévoit plusieurs cas d'exonération totale ou partielle de la CFE. Certaines activités, telles que les artistes peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs, peuvent bénéficier d'une exonération permanente. De plus, certaines zones géographiques offrant des avantages fiscaux particuliers peuvent permettre aux entreprises installées dans ces régions de profiter d’une exonération partielle ou totale. Les entreprises implantées en zones franches urbaines (ZFU) ou en zones de revitalisation rurale (ZRR), parmi d'autres zones spéciales, peuvent par exemple être touchées par ces exonérations. Il est donc impératif de se renseigner auprès des autorités compétentes pour savoir si votre entreprise en bénéficie. Comment est calculée la CFE ? Le montant de la cotisation foncière des entreprises varie en fonction de plusieurs critères. L'élément principal pris en compte est la valeur locative des biens immobiliers qu’utilise l'entreprise. Cette valeur est cadastrée par l'administration fiscale. Cette valeur locative est ensuite multipliée par un taux fixé par les collectivités locales lors du vote annuel des budgets. Le taux appliqué peut ainsi fluctuer d'une année sur l'autre et d'une commune à une autre. En moyenne, il oscille entre 1 % et 3 %. Afin de calculer exactement le montant de la CFE, il est donc nécessaire de consulter les délibérations municipales. Valeur locative des biens immobiliers : Basée sur l'évaluation cadastrale. Taux communal : Fixé par la collectivité locale. Base minimale : Certaines communes appliquent une base minimale pour les petites entreprises. Il existe aussi une imposition minimale au titre de la CFE. Cette imposition minimale repose essentiellement sur le chiffre d'affaires de l'entreprise et concerne particulièrement les petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les micro-entrepreneurs. Démarches pour déclarer la CFE Déclarer correctement la CFE est essentiel pour éviter les pénalités. Les démarches débutent généralement par la déclaration initiale à effectuer lorsqu'une nouvelle entreprise est créée. Cette déclaration doit être réalisée via le formulaire 1447, disponible sur le site du service public. Ensuite, la déclaration est à renouveler chaque année avant le 31 décembre pour signaler toute modification intervenant durant l’année (modification de surface, déménagement). La télétransmission est souvent requise, notamment pour les entreprises soumises à un régime réel d'imposition. Action Période Formulaire Déclaration initiale À la création de l’entreprise Formulaire 1447 Déclaration annuelle Avant le 31 décembre Télétransmission Modalités de paiement Le paiement de la cotisation foncière des entreprises se fait généralement en deux temps. Il existe un acompte payable au 15 juin de chaque année, représentant 50 % de la cotisation due de l'année précédente. Le solde de la CFE est à régler avant le 15 décembre de l'année en cours. Un aspect important de la gestion fiscale des entreprises est le calcul précis des taxes. Pour plus d'informations, vous pouvez apprendre comment calculer le prix HT et TTC, ce qui est indispensable pour éviter les erreurs lors de la déclaration de la CFE. Les entreprises ont également la possibilité d'automatiser leurs paiements via le prélèvement mensuel ou trimestriel, ce qui permet une répartition plus flexible de la charge financière. Cette option est très utilisée par les petites structures telles que les auto-entrepreneurs. Anticiper la CFE : nos conseils pratiques Pour bien gérer la cotisation foncière des entreprises, il est recommandé de suivre quelques astuces simples mais efficaces. Avant tout, il est primordial de bien connaître la valeur locative de vos biens immobiliers et de surveiller régulièrement les décisions locales relatives aux taux appliqués. Tenir à jour la valeur locative : Veillez à ce que la valeur locative utilisée soit toujours actualisée. Réviser les relevés cadastraux : Vérifiez régulièrement les relevés cadastraux pour corriger d’éventuelles erreurs. Optimiser les locaux : Évaluez la possibilité de regrouper ou de redimensionner les locaux occupés. Afin d’éviter des désagréments financiers, pensez à provisionner chaque mois une somme relative au montant estimé de la CFE annuelle. Cette bonne gestion budgétaire permet de faire face sereinement aux échéances fiscales. Cas particulier des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs Les auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs sont également soumis à la cotisation foncière des entreprises. Cependant, ils bénéficient d'un traitement quelque peu spécifique. Notamment, ils peuvent profiter d'une exonération totale de CFE pendant l'année de création de leur activité ainsi que les deux années suivantes, sous certaines conditions. Si après cette période de lancement, l'auto-entrepreneur continue de générer peu de chiffre d’affaires, il pourrait être sujet à une imposition minimale. Toutefois, cette exonération ne s’applique pas automatiquement ; elle nécessite une demande explicite auprès des services fiscaux. Recommandations spécifiques Il est conseillé aux auto-entrepreneurs de bien conserver tous les reçus et documents relatifs à leurs locaux professionnels. Ils peuvent justifier les surfaces utilisées pour leur activité professionnelle et veiller à ce que seules celles-ci soient prises en compte dans le calcul de la CFE. Conserver les justificatifs : Gardez précieusement les baux commerciaux, les factures de loyers et autres documents relatifs aux locaux. Demander l’exonération initiale : Pensez à demander formellement l'exonération pour les trois premières années. Vérifier annuellement la situation : Faites une vérification annuelle pour tenir compte des éventuelles évolutions fiscales. Perspectives pour 2025 À mesure que nous approchons de 2025, il est attendu que des ajustements législatifs puissent affecter la CFE. Ces changements peuvent résulter des réformes déjà envisagées par certains gouvernements visant à simplifier les processus fiscaux et à rendre la taxation plus équitable. Rester informé des évolutions réglementaires sera essentiel pour adapter rapidement votre stratégie de gestion de la CFE. Ainsi, pensez à consulter régulièrement les communiqués des administrations fiscales et des experts-comptables pour anticiper au mieux toute modification.

CFE 2025 : tout savoir pour bien comprendre et déclarer cette taxe

Dépenses somptuaires : comment les identifier et comprendre leur impact en comptabilité

Dépenses somptuaires : comment les identifier et comprendre leur impact en comptabilité

Myne – Société inscrite à l’ordre des experts-comptables de Paris Île de France

Contactez-nous

On vous répond en moins de 24h

Devis 100% GRATUITen 24h